Les Aborigènes ont bien plus de choses à nous appendre que ce que nous ne voulons bien croire

mercredi 4 septembre 2019
Droulers-Tsiionhiakwatha est le site archéologique d'un ancien village d'Iroquoiens du Saint-Laurent maison longue traditionnelle

Les Aborigènes, ce ne sont pas seulement les indigènes de l’Australie ! Il y en a aussi au Canada par exemple. Ce terme désigne en fait les premiers habitants d’un territoire.
On peut citer par exemple les Iroquois, les Inuits, les Aïnous, les Yolngus (un peuple aborigène d’Australie) …
Tous ces peuples ont deux points communs : ils n’avaient pas de smartphone, et ils connaissaient la nature bien mieux que nous.

La connaissance de la nature nous protège des catastrophes naturelles

Par exemple, les aborigènes d’Australie, pour prévenir des incendies incontrôlables et dévastateurs, brûlaient volontairement certaines zones. Or avec l’arrivée des anglais ces pratiques se sont perdues et de gigantesques incendies ont ravagé le pays. Depuis, les autorités locales se sont rapprochées des aborigènes pour remettre en place ces pratiques, depuis ces incendies géants sont de plus en plus rares !

Feu de bush en Australie du Nord

Utiliser la nature plus intelligemment

Autre exemple de cette connaissance, la technique agricole dite des « trois sœurs ». Cette pratique utilisée par plusieurs ethnies amérindiennes consiste à planter trois plantes au même endroit : la courge, le maïs et le haricot grimpant.
Non seulement cette technique évite la monoculture qui dérègle considérablement nos écosystèmes, mais en plus, cette culture conjointe permet à chaque espèce de profiter des bienfaits des autres !
Les tiges du maïs servent de tuteurs naturels aux haricots. Les haricots, grâce à leurs racines, fixent l'azote et cela favorise la croissance du maïs. Quant aux courges, elles couvrent le sol de leurs larges feuillages, ce qui limite les mauvaises herbes, retient l’humidité du sol, et leurs épines éloignent les rongeurs. Génial, non ?!
En bref, ça donne des produits bio, qui necessitent moins d'entretien, et évidemment aucun produit chimique... Le tout en maintenant la biodiversité.

Certes, ces peuples n'avaient pas notre système de santé ni nos moyens de communication, mais ils avaient la connaissance de la nature et surtout, savaient en tirer profit, sans "tricher" avec la chimie ou la génétique. Alors peut-être que dans certains domaines, nous devrions réapprendre à mieux utiliser la nature plutôt que de la polluer et gaspiller ses ressources !

À découvrir aussi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.